Mobilité/Déplacement

Plan de mobilité rurale

En route vers l’évolution de nos pratiques

La loi de transition énergétique d’août 2015 prévoit de mieux ­accompagner la mobilité ­durable des habitants des zones peu ­denses. Elle rend désormais obligatoire un ­nouvel outil pour la planification des déplacements spécifiques à ces territoires : le plan de mobilité rurale. Son but ­? ­“Veiller” à la complémentarité des différents modes de déplacement.

Questembert Communauté ­travaille à l’élaboration d’un plan de mobilité à l’échelle du ­territoire. Un diagnostic a été préalablement établi. Il fait état des ­tendances suivantes :

• un usage majoritaire de ­l’automobile, ­indispensable, pour accéder aux ­équipements et services, qui recouvre notamment 87% des trajets domicile- travail
• une part importante de ­seniors et de – 18 ans ­dépendante des modes ­alternatifs à l’automobile et 8% de foyers non ­motorisés
• moins de 2% des trajets en transports collectifs (train et cars)
• des freins à l’usage des modes alternatifs : une gare éloignée physiquement du centre de Questembert, peu d’infrastructures pour ­l’usage du vélo.

Au regard de ces enjeux et afin d’accompagner un changement des pratiques, les élus envisagent :

• le renouvellement du ­service de navette estivale entre juillet et août pour rejoindre Damgan
• le lancement d’une étude sur un schéma directeur ­cyclable pour les mobilités touristiques et celles du quotidien
• une étude sur la mise en place d’un service de Vélo à Assistance Electrique
• la prise en compte des flux et du stationnement des vélos dans les ­aménagements ­urbains
• une réflexion sur la ­mobilité inversée pour l’accès aux services sur le territoire
• la proposition et promotion d’outils pour favoriser le développement du covoiturage sur le territoire
• la proposition de services pour améliorer ­l’accessibilité à la gare de ­Questembert notamment depuis le ­centre-ville

Ce projet s’inscrit également dans la logique du PLUi valant ScoT qui favorise le ­développement de l’habitat autour des ­centre-bourgs, le ­développement des liaisons douces et la valorisation des secteurs ­pourvus en transports collectifs.